Table ronde et interview Archimag
LĠvolution des mtiers de lĠinformation-documentation
Jean MICHEL – 23 novembre
2008
Elments repris partiellement dans
le ÒGuide pratique Archimag nĦ36 Mtiers
et emploi en infodoc – 1re dition avril 2009Ó
Pralable
Sujet
hautement dĠactualit, sujet srieux et brlant. Bravo Archimag de vouloir le
traiter.
JM :
je mĠexprime avec plusieurs casquettes ou selon plusieurs perspectives
- qq
un qui a vcu de lĠintrieur du milieu professionnel les mutations qui se sont
produites depuis le milieu des annes 70 : responsable du centre de
documentation de lĠENPC , puis prsident de lĠADBS ;
- consultant
intervenant dans de nombreuses organisations pour le repositionnement des
structures documentaires ; depuis 10 ans, cĠest devenu la proccupation
majeure, cruciale, tant des responsables de ces organisations que des
professionnels de la doc
- prsident
du Comit Directeur de la certification, particulirement sensible la
question des comptences professionnelles, de leur volution, de leur
reconnaissance, avec un dispositif aujourdĠhui europen ;
- enfin
enseignant, formateur intervenant dans de nombreuses formations soucieux de
donner aux jeunes entrant dans ce champ professionnel les meilleures armes pour
faire face aux besoins nouveaux des entreprises et pour trouver leur voie (et
leur ralisation) dans un secteur dĠactivits en mutation.
JĠajoute
que mes propos peuvent ou pourront paratre provocateurs, mais je suis bien
connu pour ne pas cacher la ralit des problmes et des situations, mme si
cela peut faire mal dĠentendre des discours dstabilisateurs. Pour autant, je
suis un optimiste forcen et je crois profondment dans la capacit des hommes
et notamment des professionnels matriser leur destin.
1 - comment faire face la crise ? les professionnels de l'infodoc
vont-ils, une fois encore, figurer parmi les premires victimes ? (rduction
des budgets, d'effectifs de services documentaires...)
La
crise conomique et financire et ses consquences sur la profession :
voil une problmatique mergeante assez neuve, assez inhabituelle. JĠai alert
rcemment les collgues du Comit Directeur de la Certification sur cette
nouvelle donne et sur la ncessit de se mobiliser pour trouver collectivement
des voies de sortie.
Il
est important de souligner le fait que cette crise co-financire vient se
conjuguer avec une autre tendance de fond dstabilisante pour la profession,
savoir la gnralisation des usages dĠinternet et du document numrique dans
nos socits avances. Ce sont du reste deux phnomnes interconnects et qui
renvoient la mutation profonde de nos socits et de nos conomies dans le
sens dĠune globalisation toujours plus dstructurante. Internet et la
globalisation au service du progrs oui, au service du profit plus
certainement, avec une pression toujours plus forte sur la rduction drastique
des cots par tous les moyens (dlocalisation, virtualisationÉ).
Ne
nous cachons pas la face, la crise est srieuse et les structures documentaires
comme les professionnels de la documentation seront parmi les premiers en
subir les consquences. Postes de dpenses et non centres de profits, comment
peuvent-ils rsister la pression de lĠexigence financire toujours plus aigue ?
Il
est clair aussi que les structures documentaires (centres de documentationÉ)
sont loin dĠtre au top niveau de lĠefficacit. Elles cotent relativement chres
pour un bnfice pas toujours vident. A lĠheure dĠInternet omniprsent et de
la googellisation dominatrice et fascinante, comment justifier encore la prsence
dĠune structure de traitement de la documentation dans une organisation ?
Oui,
les budgets seront lamins, oui des postes vont disparatre, oui il faudra
faire plus avec moins.
Par
contre, il est vident que cette situation critique de double crise (la crise
numrique et la crise conomique) peut tre lĠoccasion de sursauts intressants,
de mutations importantes, dĠopportunits nouvelles saisir. CĠest le moment o
jamais de faire preuve dĠinnovation, dĠesprit dĠentreprise, dĠopportunisme
aussi. CĠest le moment o jamais de casser les vielles machineries et de passer
un autre modle totalement diffrent du management des lĠinformation utile
pour les organisations. Personnellement jĠy crois et je vois sur le terrain des
signes que cĠest possible sous rserve de consentir dĠimportants efforts pour se mettre niveau et dployer de
nouvelles valeurs ajoutes et de novelles comptences
2 - quels sont aujourd'hui les besoins en information des
entreprises, administrations et collectivits locales ? (veille ? documentation
? gestion globale de l'information interne ?...)
Il
est clair quĠil faut regarder cette question des besoins avec un regard ouvert
et prospectif. Il faut surtout ne pas ou ne plus se focaliser sur la structure
documentaire qui cherche justifier son utilit et qui demande lĠorganisation
dĠexprimer son besoin vis vis dĠelle. Personnellement je mĠintresse plus
la dtermination des besoins fonctionnels gnriques de cette organisation, vu
du ct de lĠorganisation et non du ct de la documentation. Il faut en parallle
sĠintresser aux pratiques informationnelles (qui notamment se fondent sur le
recours autonomes des acteurs aux sources numriques en ligne).
Je
crois que lĠentreprise, la collectivit locale, lĠorganisation est confronte
aujourdĠhui un srieux dfi. Elle ne matrise pas ou plus son information.
Elle croule sous lĠinformation prolifrante. Elle est incapable de voir clair
dans tout le fatras des sources, des outils, des plates-formes, des Intranets dbiles,
etc. Les personnes, les quipes sont totalement dsaronnes face la liqufaction,
la gazification de lĠinformation. Et personnellement je ne crois pas une
minute la solution technologique miracle.
La
question de la matrise de lĠinformation renvoie plus gnralement la
question du management mme de ces organisations. Elle renvoie la question de
la mobilisation dynamique, synergtique des comptences humaines au sein des
entreprises.
Pour
tre concret, les besoins de toute organisation renvoient diverses proccupations
essentielles :
- savoir
prparer lĠavenir par des dmarches de veille prospective et dĠanticipation
stratgique ;
- pouvoir
dcider court terme face des situations critiques par des dispositifs dĠalerte ractive bass sur des circuits
informationnels courts et participatifs;
- assurer
le soutien de logistique info-documentaire aux diverses activits des mtiers
de lĠorganisation avec le souci de lĠefficacit collective et de la comptitivit ;
- crer
de la valeur collective diffrenciante en jouant la carte de la transversalit
des savoirs et savoir-faire, en dcloisonnant les pratiques
professionnelles et en assurant un
rel partage de lĠexpertise au sein de lĠorganisation ;
- accompagner
et dynamiser les projets en organisant de manire finalise les flux et stocks dĠinformations, de
documents et de connaissances ;
- prserver
et dynamiser la mmoire de lĠorganisation, diffrents termes (des archives
la capitalisation de lĠexprience) ;
- lever
les niveaux individuels et collectifs de connaissances, en innervant lĠorganisation
de flux informationnels appropris et en couplant cela avec les dispositifs de
formation continue et de dveloppement de comptences.
CĠest
donc sur le vaste terrain de la gestion globale de lĠinformation quĠil faut se
placer. Il faut le faire en bousculant les habitudes, les chapelles (veilleurs, documentalistes,
archivistes, informaticiens, webmasters et autres communicantsÉ).
Et
je redis ici que la solution nĠest pas technologique mais bien
socio-organisationnelle, managriale
et humaine.
3 - la totalit de ces besoins sont-ils pris en charge par les professionnels
de l'infodoc ? sinon par qui ?
Cette
vision troite de la gestion globale de lĠinformation qui consiste vouloir en
rserver le monopole un professionnel quel quĠil soit (informaticien,
communicant, documentaliste) me parat totalement inoprante et dpasse.
Je
pense quĠil faut rsolument passer une approche ÒurbanistiqueÓ du management
de lĠinformation, approche systmique, concerte, partenariale (au sein de ce
que je dsigne souvent par ÒInfopolisÓ). Tous les acteurs de lĠentreprise sont
impliqus aujourdĠhui dans la production, le partage et lĠexploitation des
informations utiles. Malheureusement les organisations ne savent pas comment sĠy
prendre pour sortir de lĠinluctable Òbazar informationnelÓ.
Il
faut donc travailler en parallle trois niveaux :
- au
niveau stratgique, politique, dcisionnel, en intgrant dans le management mme
de lĠorganisation des proccupations
relatives une nouvelle dynamique de lĠinformation base sur des dmarches
dĠurbanisation de celle-ci ;
- au
niveau des acteurs de terrain, en stimulant lĠmergence dĠune nouvelle culture
de lĠinformation, en formant ces acteurs au rle quĠils ont dsormais jouer
dans leur Infopolis ;
- enfin
au niveau des professionnels eux-mmes de lĠinformation et de la documentation
en les amenant changer de posture, repenser leur valeur ajoute, en les
faisant passer dĠune fonction de magasinier-guichetier-fournisseur un rle
plus dynamique dĠaccompagnateur des processus de progrs autour de lĠinformation.
Je
rejette carrment lĠide selon laquelle ce serait dsormais tel ou tel
professionnel (de la DSI, de la communication, de la veilleÉ) de jouer un rle
central dans le management global de lĠinformation. A lĠheure du Web 2.0 et des
dispositifs collaboratifs cette vision restrictive et bureaucratique des choses
me parat totalement illusoire et dpasse.
Il
faut par contre dfinir de nouvelles rgles du jeu et de comportement, dfinir
de faon concerte qui peut agir, o, sur quoi, pour quoi et avec quelles comptences.
CĠest par exemple remettre en cause fondamentalement la faon dont on aborde la
question du dveloppement de lĠIntranet dans les organisations : ces
foutoirs ou mouroirs informationnels sont la preuve que lĠon nĠa rien compris
la philosophie de la dynamique et du partage de lĠinformation et de la
connaissance dans les organisations.
4 - quelles volutions des mtiers constate-t-on ? de nouveaux mtiers
mergent-ils ?
Cette
question des volutions des mtiers me gne, car chaque fois quĠelle est pose
jĠai lĠimpression quĠon cherche en
arrire plan dire que lĠon ne sĠen sortira quĠ travers lĠmergence de
nouveaux mtiers qui remplaceront les anciens. A mort les documentalistes, vive
les veilleurs, knowledge managers et autres records managersÉ !
La
notion mme de mtier est terriblement enfermante, limitative et handicapante
un moment o il faudrait au contraire (surtout dans le domaine du management de
lĠinformation) raisonner sur des logiques plus ouvertes, plus flexibles. Ce qui
est important aujourdĠhui, cĠest de disposer de professionnels aux comptences
la fois plus larges, plus multidisciplinaires et surtout dĠun niveau nettement plus lev que
celui que lĠon a retenu pour et dans les pratiques des 30 40 dernires annes.
Il
faut tout la fois matriser lĠensemble de la panoplie des outils disponibles,
savoir sĠintgrer lĠinstitution, sa stratgie, ses projets, comprendre les thmatiques
porteuses de lĠorganisation, pouvoir agir avec les autres, couter les besoins
les plus diversifis et les plus complexes, mettre en relation des sources et
des hommes. Il faut encore tre en mesure de crer et proposer des produits,
des services, des prestations de mdiation, sensibiliser et former les acteurs
tous niveaux. Il faut enfin tre conomiquement responsable, sĠimpliquer dans
des processus qualit et aussi communiquer sur ce que lĠon fait.
Je
ne crois pas lĠavenir de mtiers autoproclams modernes, au veilleur qui sĠisole
dans lĠorganisation, au knowledge manager qui passe son temps bidouiller des
prototypes de solutions que personne nĠutilisent.
Je
ne crois pas non plus au succs dĠune
exacerbation des mtiers traditionnels trop replis sur eux-mmes, quĠil
sĠagisse de lĠarchiviste la franaise qui ignore le records management, du
bibliothcaire qui se complait dans ses collections dĠouvrages, ou encore du documentaliste pour qui la
documentation en peut se dvelopper quĠau sein du centre de documentation.
Je
plaide carrment pour un brassage des mtiers, pour un mlange des genres professionnels, pour des
hybridations fertiles, opportunistes avec toujours le souci de rpondre aux
vrais besoins exprims aujourdĠhui de faon globale par lĠinstitution et ses
acteurs. Je plaide pour un opportunisme intelligent, anticipateur, provocateur
pour des mtiers de lĠinformation-documentation non tourns vers le pass mais
rsolument conqurants ou constructeurs de leur avenir.
5 - les formations dlivres sont-elles adaptes au march du
travail ?
Question
pineuse laquelle il est difficile de rpondre de faon globale (il existe
ici ou l des programmes de formation exemplaires et ailleurs de relles
incuries).
Si
lĠon en reste aux formations de documentalistes, le constat que lĠon peut aisment
faire est quĠelles sont la fois trop nombreuses, trop petites (taille), trop
isoles et au mauvais niveau. Elles sont souvent trop imprgnes des logiques
et des pratiques qui ont prvalu dans la priode glorieuse de la documentation
des annes 70 90, exemplifient des gestes professionnels qui nĠont plus
raison dĠtre aujourdĠhui. Surtout
elles souffrent dĠun manque de souffle et dĠaudace, dĠun manque de vision comme
dĠouverture et peut-tre encore de recrutements qui ne correspondent plus aux
niveaux dĠexigences pour aujourdĠhui et demain.
Il
est frappant de constater que nombre de jeunes diplms des IUT ne sĠinsrent
pas dans le monde du travail et sont amens poursuivre des tudes aux niveaux
de Licence ou de Master, sans pour autant tre srs quĠau bout de lĠexprience,
ils intresseront lĠentreprise.
Paralllement
ces formations techniciennes traditionnelles, trs centres sur les mtiers
de la documentation, sont proposes dans les Ecoles de commerce, les Ecoles dĠingnieurs,
dans des universits innovantes, des cursus originaux plus axs sur la nouvelle
vision stratgique et urbanistique de lĠinformation dans lĠentreprise.
Si
je devais aujourdĠhui conseiller une entreprise pour un recrutement de
professionnels, suite un audit que jĠaurais ralis, honntement jĠhsiterais
me tourner vers des formations qui montrent leur limite. Je miserais
volontiers plus sur des personnes ou personnalits dont les comptences sont avres
et rellement values (dĠo la ncessit de la certification de celles-ci). Je
mettrais lĠaccent sur le niveau de culture gnrale de ces personnes, sur leur
matrise opratoire des technologies dĠaujourdĠhui, sur leurs capacits de
relationnel, dĠcoute, de comprhension, sur leurs comptences relatives aux dmarches
dĠinnovation et de cration de valeur ajoute.
Maintenant
la vraie question qui se pose est celle de lĠlvation du niveau de comptences
des professionnels en place (pour les jeunes en formation, on peut esprer quĠils
sauront profiter dĠopportunits pour se positionner au bon endroit). Dans les quipes
en place, il faut malheureusement constater de relles rigidits et crispations
et cĠest ce qui me fait craindre une relle catastrophe court et moyen terme
dans le contexte de la crise conomique et de la mutation des pratiques pour nombre
de professionnels de ces services. Je suis souvent effray lors de mes audits
du dcalage qui existe entre dĠune part
les nouveaux enjeux et exigences du management global de lĠinformation
et dĠautre part la relative imprparation des professionnels en place faire
face ces dfis du fait de comptences individuelles et collectives limites
ou brides. Il est urgent de btir
et proposer une offre nouvelle de formation continue, plus ambitieuse que ce
dont nous disposons aujourdĠhui, avec le souci de raliser de profondes
reconversions de professionnels qualifis en place.
6 - quelle vision des mtiers peut-on avoir court ou moyen terme
?
Je
ne reviendrai pas sur ce qui a t dit plus haut (questions 4 et 5). JĠaimerais
plutt insister sur deux ou trois points essentiels.
Tout
dĠabord, il est impratif de dcoupler, dconnecter rsolument la pratique
professionnelle et les mtiers de la documentation du lieu physique dans lequel
se dveloppent aujourdĠhui les activits de ces professionnels, en tout cas
pour les documentalistes. SĠil est encore possible dĠaccepter quĠun bibliothcaire
travaille essentiellement dans une bibliothque (encore quĠavec les bibliothques
numriques les choses changent), il est par contre intenable de laisser penser
et dire quĠun documentaliste est un professionnel qui travaille dans un centre
de documentation. Un
documentaliste est un professionnel qui peut et doit travailler aujourdĠhui nĠimporte
o dans lĠentreprise ou lĠorganisation, plus en moins en proximit des clients
servir, en contact avec les groupes projets requrant de la ressource
informationnelle. CĠest un nomade, un itinrant, un ÒubiquisteÓ professionnel :
il va o les besoins lĠimpose ; il travaille sur les projets et avec les
projets des autres. Imaginerait-on un qualiticien travailler dans une Òcentre
de qualitÓ ? Aux
professionnels diplms, je dis carrment, nĠallez pas vous enterrer dans un
centre de documentation, mais cherchez exercer votre mtier et mobilisez vos
comptences dans tous les endroits de lĠentreprise o il est possible de faire
quelque chose dĠintressant et dĠutile autour de lĠinformation et du document.
Les niches sont potentiellement nombreuses o ces comptences peuvent sĠexercer :
alors ayez de lĠaudace et proposez de vous y installer.
Il
faut par ailleurs penser exercer ces mtiers et ces comptences dans une
philosophie de service aux acteurs de lĠentreprise, philosophie dans laquelle
ce qui compte ce sont les hommes et leurs relations dynamiques de partage et de
coopration. La documentation, contrairement ce que lĠon aurait tendance
imaginer a priori, cela nĠa
finalement que peu voir avec les documents. La documentation, si lĠon se rfre
lĠtymologie (docere = enseigner),
cĠest aider les hommes et les quipes progresser par lĠapprentissage
et lĠappropriation intelligente de ce que dĠautres ont vcu, expriment ou
fait. En dĠautres termes, la dmarche de documentation est un processus de
progrs bas sur le partage entre les hommes. Ne sur-valorisons pas les
documents qui ne sont que les traces de la production humaine, mais cherchons
au contraire revenir lĠessentiel, savoir la mise en relation des hommes
qui ont des choses partager. On pourrait qualifier ce changement de
perspective de ÒrenaissanceÓ
professionnelle, un retour lucide lĠessentiel, lĠhomme.
Dans
le cadre de cette renaissance professionnelle, je serais tent de dire quĠil
faudrait aujourdĠhui surtout exercer son mtier comme une dmarche de mthodologie
et de pdagogie (et ne plus la penser travers la seule vision de ÒguichetierÓ).
Il est indispensable de prendre en compte la tendance lourde et inluctable lĠautonomisation
des acteurs de lĠentreprise dans la matrise de leur information (thanks to
Internet). Ds lors le travail du professionnel, cĠest surtout ajouter de la
valeur ajoute en amont, en aval, au del de ce processus dĠautonomisation. CĠest
aussi sensibiliser, former, conseiller, accompagner ces acteurs quelques
niveaux quĠils soient. CĠest la seule faon pour russir le passage une
Infopolis de progrs qui assurera la comptitivit de lĠorganisation.