Texte en avant propos, d'un ouvrage édité par l'Association Belge de Documentation (rédigé juin 1997)
1 - L'information-documentation dans la société
2 - Les nouvelles technologies de l'information et de la communication
3 - De nouvelles pratiques d'information-documentation
4 - Le rôle des bibliothécaires et des professionnels de l'ID
5 - La formation documentaire, la culture de l'information
Si l'information-documentation est une pratique humaine naturelle qui remonte aux temps les plus reculés de l'humanité, son développement en tant que ressource stratégique est indissociablement lié à l'essor des études et de la recherche dans les 30 à 40 dernières années. Les centres de documentation, les grandes bases de données scientifiques et techniques, les traditionnels produits documentaires sont nés de la volonté des hommes de repousser le plus loin possible les frontières de la connaissance et donc de la nécessité de disposer des meilleures bassins de documents, d'informations et de connaissances pour résoudre les problèmes posés. Les évolutions de la documentation ont été réellement exceptionnelles au cours des vingt dernières années, la révolution Internet constituant la plus stupéfiante de ces transformations. Mais attention, qu'on ne se méprenne pas, il ne s'agit pas seulement d'un phénomène résultant de pures innovations technologiques. Les hommes, et la société ne peuvent vivre et se développer sans échanger de l'information. Le besoin d'information-documentation est réel, plus fort que jamais, à un moment où les diverses communautés humaines sont de plus en plus interdépendantes et où les solutions technologiques rendent possibles un accès plus aisé à la connaissance et l'échange des informations utiles. L'information-documentation ou ID est au coeur des processus de travail et d'apprentissage. On la trouve à la périphérie (et peut-être même aujourd'hui au coeur) des dispositifs de formation : peut-on parler raisonnablement d'enseignement à distance sans évoquer l'indispensable arrière-plan documentaire à mettre à disposition? Cette information-documentation, on la piste aisément dans diverses pratiques professionnelles allant de la recherche (de la veille technologique aux plus classiques investigations documentaires), à la conception de projets techniques en passant par la démarche qualité ou encore le management stratégique (besoin d'intelligence économique). L'ouverture internationale des marchés, l'Europe, le développement durable, l'innovation, autant de préoccupations qui appellent la mise en oeuvre de solides pratiques d'information-documentation. Dans le même temps, la part de la ressource informationnelle incorporée dans les produits mis sur le marché ne cesse de croître, le coût de la matière grise ainsi figée dans les objets produits par l'homme surpassant de très loin celui du matériau lui-même. L'ID, c'est encore un marché en pleine expansion, un ensemble de ressources diffusées, échangées, achetées, consommées, avec des industriels producteurs, des intermédiaires diffuseurs, des professionnels intervenant à différents niveaux de la filière informationnelle. A côté d'un marché de l'information professionnelle (bases de données, produits éditoriaux, bouquets de services,...) dont on a déjà du mal à cerner les contours, se développent des pratiques d'information-documentation de même importance dans des environnements non marchands (bibliothèques, établissements d'enseignement, administrations, associations, ...) comme aussi celles, plus vernaculaires, émanant des individus-citoyens eux-mêmes. On pourrait avoir tendance, pour simplifier la réflexion, à limiter les contours de cette information-documentation à ce que l'on connaît bien, par exemple, l'IST ou documentation scientifique ou encore le marché des bases de données et des cédéroms. En fait l'information-documentation dépasse largement ces seules acceptions traditionnelles et est quelque chose d'infiniment plus riche et de profondément multiforme, tentaculaire, caméléonesque. Pour l'entreprise, pour le chercheur, pour l'étudiant, pour l'individu, l'information se trouve sur des supports traditionnels comme le papier (livres, revues,...) mais est de plus en plus accessible via des vecteurs électroniques ou numériques, disponible sur place ou à distance. L'ID est à la fois bibliothèque, base de données, revue spécialisée, site Web, forum électronique. Elle est la ressource clé de l'intelligence économique ou de la veille technologique ou stratégique ; elle est aussi la substance ultime des systèmes d'information géographique (SIG) ou de gestion électronique de documents (GED). L'information-documentation est comme un tissu subtilement plissé qui superpose ses apparences à l'infini, toujours plus fractales au fur et à mesure qu'on les découvre.
Le développement prodigieux des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) au cours des dernières décennies aboutit aujourd'hui à une sorte de rupture de pente dans l'évolution de nos sociétés et plus nettement encore dans les pratiques d'information-documentation. La généralisation de la microinformatique conduit à une banalisation d'un outil qui devient et deviendra plus encore la machine domestique la plus proche de l'homme, son indispensable prolongement dans la pensée et l'action. La numérisation généralisée des données et des documents facilite les opérations de traitement, de diffusion, d'exploitation de l'information et en réduit considérablement leur coût. Surtout, elle permet de s'affranchir des traditionnelles barrières de formats, de standards ou de natures des documents. Les capacités accrues de stockage de ces données numérisées conduisent à de nouvelles perspectives pour l'archivage de nos pensées et de nos faits et gestes. Elles rendent possible l'accès simple, personnalisé, à de vastes gisements d'informations et de connaissances tout autant que la capitalisation collective des savoirs. Les réseaux de télécommunications et leurs performances de plus en plus exceptionnelles, qu'ils soient matériels (réseaux de téléphone, fibre optique,...) ou plus immatériels (transmission par satellites, téléphonie cellulaire,...), renforcent l'interdépendance des diverses sociétés et contribuent largement à de nouvelles structures d'association ou de coopération. Le couplage des diverses technologies précédentes, notamment les réseaux d'interconnexion des ordinateurs et l'interopérabilité de ces réseaux, constitue sans doute le fait majeur qui permet de parler aujourd'hui de société de l'information. Le phénomène Internet est sûrement l'événement le plus marquant de cette fin de millénaire. Paradoxalement son succès est moins dû à l'invention d'une nouvelle technique qu'à la force d'une formidable innovation socio-économique et sociétale qui permet le développement d'une véritable socio-intelligence à l'échelle planétaire. Les nouveaux langages structurés (SGML, HTML), l'hypertexte et les outils d'ingénierie linguistique (agents intelligents de recherche, interfaces utilisateurs-machines,...) conduisent à des progrès substantiels dans la convivialité des dispositifs techniques et dans la consultation de volumes considérables de données, quelles qu'en soient leurs origines, leurs langues, leurs formats. De nouvelles logiques de mises en relation des documents entre eux apparaissent qui elles-mêmes renvoient à de nouvelles possibilités de relier les hommes entre eux.
L'intégration de ces diverses technologies de l'information et de la communication dans des systèmes de plus en plus cohérents peut alors donner naissance à des produits et services originaux et engendrer de nouvelles pratiques sociales basées sur un nouvel usage de l'information. En tout premier lieu, les NTIC rendent possible un accès considérablement élargi à l'information, tant en volume de données mis à disposition, qu'en spectre ou diversité de cette information ou encore en origines des sources émettrices. Toutefois cette apparente et subite surabondance mérite d'être examinée de plus près et peut surtout s'accompagner de nuisances qu'il faudra apprendre à maîtriser (diffusion d'informations non pertinentes, manipulations indélicates, saturation des réseaux, ...). Les NTIC conduisent aussi l'individu à être réellement à la fois utilisateur et producteur d'information, la communication n'étant désormais plus strictement unidirectionnelle. L'interactivité des nouveaux systèmes d'information est bien ce qui les distingue le plus des dispositifs développés dans les années 60 et 70 (bases de données en mode ASCII ou vidéotex notamment). Mais la libre expression sur les réseaux peut vite se transformer aussi en cauchemar suite à des usages illicites des réseaux ou à des démarches non contrôlées de prosélytisme abusif. Le nouvel environnement engendré par les NTIC est celui de l'ouverture des frontières, de l'internationalisation et de la mondialisation des échanges d'information. Le nouveau village global mondial devient peu à peu notre référentiel et l'information numérique circulant sur les réseaux crée les conditions de nouvelles formes de créativité. Mais le risque est grand aussi de voir s'instaurer de véritables monopoles de fait sur la diffusion de certaines informations et donc d'engendrer des situations de dépendance intolérables. Enfin il est intéressant de constater l'intégration plus poussée de ces nouvelles ressources informationnelles dans les différentes pratiques humaines, professionnelles ou non. Ainsi apparaissent de nouvelles modalités de travail (télétravail), de même que se multiplient les expériences d'enseignement et de formation à distance. De véritables innovations sociales émergent en matière de téléassociations, de clubs virtuels, de collaboratoires ou de collecticiels d'apprentissage et de recherche, avec en arrière-plan la constitution de véritables "forums de connaissances et d'information-documentation".
L'explosion récente de l'information numérique, des réseaux (Internet), du multimédia ne laisse pas indifférents les professionnels de l'ID, notamment les bibliothécaires et documentalistes (6). La profession, dans toute sa diversité, s'efforce de s'adapter rapidement à ce nouvel environnement. Jamais, par exemple, la formation continue n'a été aussi vivement sollicitée pour permettre les indispensables mises à niveau face à l'arrivée d'Internet, du cédérom, des techniques de group-ware, de work-flow ou des EDI (échanges de données informatisées). Mais il serait faux ou réducteur de penser que seules sont concernées la connaissance et la maîtrise des nouvelles technologies ; s'il faut certes apprendre très vite à utiliser les fonctionnalités d'Internet, il est plus important encore de prendre du recul par rapport à l'arrivée de ces nouvelles technologies et de se préparer à exercer autrement son métier de bibliothécaire ou de documentaliste. Les nouvelles technologies facilitent l'appropriation directe, immédiate, de l'information par l'individu qu'il soit dirigeant d'entreprise, ingénieur, étudiant ou simple citoyen. L'information devient accessible (en théorie du moins) sans qu'il soit nécessaire de passer par un système complexe de médiations pouvant faire écran. Dans ce contexte, on peut se poser la question de l'avenir du professionnel bibliothécaire ou documentaliste : un article récent d'une revue spécialisée titrait de manière provocatrice "Les agents intelligents de recherche vont-ils remplacer les documentalistes?". Au fond, quel doit être désormais l'apport du professionnel de l'ID, quelle peut être sa valeur ajoutée? Une première réponse réside dans le constat même de l'émergence d'une société de l'abondance informationnelle. Plus l'information sera aisée à produire et à obtenir, plus cette information sera universellement abondante, voire-même surabondante, plus se fera sentir le besoin de maîtrise de ce trop plein. On imagine difficilement un médecin ou un dirigeant d'entreprise passer l'essentiel de son temps devant un écran à "surfer" sur les sites Internet, même s'il lui est très facile de le faire. Le besoin de médiation intelligente sera la clé du problème du futur du professionnel de l'ID. Cette médiation professionnelle peut prendre de multiples formes : sélectionner, évaluer, recommander les sources et ressources pertinentes, créer les outils d'orientation efficaces (les panneaux indicateurs du nouvel espace numérique, les balises intelligentes que ne savent pas encore constituer les robots "stupides"), créer des liens entre les multiples documents et constituer des "hyperdocuments" de référence, creuser des sillons privilégiés pour des cheminements économiques sur la "toile", mettre plus généralement en relation des sources et des hommes, voire-même des hommes et des hommes, créer les espaces et les temps de la rencontre fertile des idées des uns et des autres. Cette médiation professionnelle suppose bien sûr que l'on connaisse de mieux en mieux les besoins des hommes et des groupes pour lesquels on travaille. Elle nécessite aussi que l'on doit connaître de mieux en mieux les multiples sources et ressources utiles. Elle suppose encore que l'on maîtrise les méthodes et les techniques de la médiation (électronique ou non), que l'on soit capable d'intégrer ces "turpitudes professionnelles" (du traitement des documents à la navigation sur la "toile") dans les projets de l'institution et dans un management global des ressources disponibles. Plus spécifiquement émergent de nouvelles exigences à l'égard du professionnel de l'ID dans le contexte du développement de l'information numérique en réseau. C'est notamment celle de la nécessaire prise de recul par rapport à la seule pratique instrumentale du ou des métiers. Une profession ne se définit pas par ses outils, sa légitimité se fonde essentiellement sur son utilité sociale. A partir de là, il convient de s'interroger sur le sens de l'activité professionnelle déployée et de redéfinir les valeurs concernées. Cette quête du sens est au fond au coeur de la mutation de la profession, l'information numérique et les réseaux renforçant cette nécessité de bien s'ancrer sur le sens des objets manipulés, même s'il faut aussi gérer les artefacts dans leur stricte matérialité (5). Une autre exigence enfin s'exprime aujourd'hui sous la forme d'un nécessaire accompagnement de nature méthodologique et pédagogique des démarches d'information des divers acteurs de la société. Le professionnel de l'ID doit ainsi contribuer au développement d'une culture de l'information que chacun doit pouvoir acquérir. Au premier degré, c'est apprendre à s'informer : de nombreuses réalisations, dans différents milieux, montrent la voie même si les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des ambitions. Plus globalement, c'est aider les hommes à devenir citoyens responsables de la nouvelle société de l'information, les aider à changer leurs modes de relation à l'information-documentation et donc aux autres et aussi connaître les règles du jeu du nouvel espace mondial de communication (respect du droit, développement d'une infoéthique, préservation de valeurs fondamentales de la société, souci de la diversité des cultures et des langues, ...).
Les hommes sont-ils vraiment sensibilisés et formés à devenir des citoyens de cette nouvelle société de l'information? Sont-ils préparés à être des acteurs efficaces et responsables de nouvelles communautés vivant de l'échange d'information? Au fond, est-on prêt à participer à une nouvelle culture fondée sur une circulation accélérée et élargie des informations, des idées et des connaissances? Le développement de cette culture particulière ou infoculture passe en priorité par l'éducation comme par la formation générale ou professionnelle, initiale ou continue ou encore par la sensibilisation du grand-public (7). Parvenir à une réelle infoculture nécessite une véritable mobilisation de tous les acteurs qui, à des titres divers, contribuent à la société de l'information. De nombreux rapports (4) ont mis l'accent sur l'importance et la nécessité d'une bonne sensibilisation des enfants, des étudiants et des professionnels et plus généralement des citoyens aux enjeux de l'information aujourd'hui. Ils insistent sur le besoin de préparation méthodologique aux démarches modernes d'accès à l'information, qu'elles s'appuient sur des dispositifs censés être bien connus comme les bibliothèques ou sur des usages plus avancés et nouveaux des technologies numériques en réseau. Ces rapports ne manquent pas aussi de mentionner la nécessité de développer une prise de conscience des conséquences sociales, économiques, juridiques et culturelles de la nouvelle société de l'information. De telles actions de sensibilisation ou de formation peuvent viser différents objectifs. Il faut d'abord connaître ou savoir ce qui est en train de se passer, identifier les éléments constitutifs de ce nouveau monde de l'information-documentation. Il faut ensuite comprendre vraiment ce qui se passe, être capable d'appréhender ce monde sans le craindre, sans le fuir. Il est évident aussi qu'il faut très vite maîtriser un minimum de savoir-faire, notamment les techniques de base de maîtrise de l'information et plus encore les méthodologies qui président à la production, au traitement ou à la recherche de l'information. Il devient alors rapidement nécessaire d'acquérir des aptitudes nouvelles et des compétences plus spécialisées, être capable de jongler avec les nouveaux outils, savoir donner du sens à l'information qu'on manipule, comprendre les contextes où cette information s'exprime. Il faut enfin devenir acteur à part entière du système d'information, être capable d'intervenir pour le modifier ou pour créer et diffuser de nouveaux objets informationnels. On peut évoquer ici quelques expériences ou réalisations (parmi de nombreuses autres) qui montrent que déjà des résultats positifs ont été atteints. Ainsi, au niveau de l'enseignement secondaire français, peut-on citer l'effort entrepris depuis plusieurs années pour mettre à disposition des enfants les indispensables outils d'accès à l'information à travers les CDI, Centres d'Information et de Documentation, développés dans les divers collèges et lycées. La plupart des CDI sont aujourd'hui bien équipés en matière de nouvelles technologies numériques et d'accès aux réseaux. Des professionnels de l'ID avec un statut de formateur y assurent des actions de formation à l'information. A niveau des études universitaires, existe également en France, un réseau d'entités spécialisées dans la formation à l'information scientifique et technique, les URFIST (Unités Régionales pour la Formation à l'Information Scientifique et Technique). De telles structures conduisent des programmes de sensibilisation et de formation, notamment au niveau des premiers cycles universitaires. Orientées dès leur origine sur l'accès aux bases de données, les URFIST se tournent assez naturellement aujourd'hui vers les ressources disponibles via Internet. Dans un secteur particulier de l'enseignement supérieur (les études d'ingénieurs), de nombreuses expériences ont été réalisées depuis une vingtaine d'années (2), (8). De telles démarches de formation des étudiants futurs ingénieurs se sont multipliées dans de nombreux pays, avec des approches très diversifiées comme en atteste le guide méthodologique publié par l'UNESCO pour ces formations (9). Une autre réalisation symptomatique de cette volonté de développer une culture de l'information consiste en un cours électronique "EDUCATE" de sensibilisation et de formation à l'information scientifique te technique (3). Ce cours élaboré dans le cadre d'un programme de la Commission Européenne est l'oeuvre d'un consortium de six grandes universités européennes. Basé sur un usage systématique d'Internet, ce cours présente la caractéristique d'être à la fois un outil et une ressource pédagogiques (des contenus précisément définis, des cheminements bien étudiés) et aussi un instrument d'orientation vers les sources utiles. En France encore, depuis 1994, l'interassociation ABCD des archivistes, bibliothécaires, documentalistes et autres professionnels de l'information, a également accordé une priorité au développement d'une culture de l'information (1). Plusieurs manifestations nationales ont permis d'attirer l'attention des pouvoirs publics et des professionnels et un manifeste a été rédigé et diffusé. Il est intéressant de noter la forte implication des milieux professionnels sur ce thème et la volonté collective de faire avancer les choses, en particulier de mettre sur pied une véritable action politique pour le développement de la culture de l'information (5).
Tout laisse à penser qu'il faut désormais placer la formation documentaire et la culture de l'information au coeur de nos préoccupations, au centre des projets des professionnels de l'information-documentation comme ceux des éducateurs ou formateurs. On ne peut donc que se réjouir de la publication d'un ouvrage à caractère méthodologique, rassemblant de multiples contributions et témoignages sur ce sujet. Elle vient à point nommé et constituera, à n'en point douter, une référence essentielle pour nombre de défenseurs de l'idée de culture de l'information.
(1) ABCD - Manifeste ABCD pour la culture de l'information - in "Documentaliste Sciences de l'Information", 1996, vol. 33, n°4-5, pp. 222-223.
(2) Conférence des Grandes Ecoles - S'informer pour se former et agir. - Paris, La Documentation Française, 1987, 173 p.
(3) EDUCATE : http://educate.lib.chalmers.se
(4) MESR et UNESCO - Former et apprendre à s'informer. Pour une culture de l'information - Paris, ADBS, 1993, 128 p.
(5) Michel (Jean). Nouvelle culture, nouvelles professions in "Cahiers Pédagogiques," mars/avril 1995, N°332-333, p. 34-36
(6) Michel (Jean). Comprendre et agir ensemble : le sens de la réflexion prospective des professionnels de l'information et de la documentation - in "Documentaliste - Sciences de l'information ", novembre-décembre 1995, vol. 32 N°6
(7) Michel (Jean). Une politique et des partenariats pour le développement de l'infoculture - L'information au coeur d'une nouvelle solidarité - Colloque UNESCO "Infoéthique", Monte-Carlo, 10-12 mars 1997.
(8) SEFI - From engineering information to engineering education - European Journal of Engineering Education, numéro spécial, vol. 12 (2), 1987.
(9) UNESCO - PGI - Principes directeurs pour la formation des ingénieurs à la maîtrise de linformation spécialisée. - Paris, UNESCO - PGI 92/WS/4, 1992, 131 p.