Les nouvelles technologies de l'information

et de la communication (NITC)

JM314

Interview de Jean MICHEL

pour "La Lettre de l'ENPC", N°138, Octobre1998, 4 p.

Publications Jean MICHEL
Page d'accueil Jean MICHEL

Les NITC vont changer considérablement les habitudes de travail de chacun. Afin de favoriser la prise de conscience et expliquer à tous la nécessaire réflexion à engager pour la prise en compte de ces changements, l'équipe de rédaction de "La lettre de l'Ecole des Ponts - En Bref -" a demandé à Jean Michel, conseiller auprès du directeur de l'ENPC, de répondre à cinq questions sur les NITC et l'Ecole.


1 - L'arrivée des NTIC va modifier les méthodes de travail et les habitudes de chacun d'entre nous à court terme, y compris dans le domaine de la gestion administrative; peut on le faire sans trop de bouleversements ?

Aucun doute, les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) sont bien là et déjà utilisées de façon intensive dans toute la société. Certes l'informatique n'est pas une chose nouvelle et a investi depuis longtemps les lieux de travail, de loisir ou d'éducation. Ce qui est nouveau par contre et qui amène à parler de NTIC et de société de l'information, c'est la convergence aujourd'hui de différentes technologies et de différentes modalités d'utilisation de ces technologies.

Internet est la manifestation la plus probante d'une telle convergence qui peut être source de créativité et d'efficacité comme aussi très déstabilisante ou dévastatrice. Les ordinateurs com- muniquent entre eux au niveau planétaire quels que soient leurs standards ; les fichiers, qu'ils soient de textes, d'images ou de sons convergent tous vers ce que l'on appelle le "document numérique multimedia " dont les transformations ou manipulations multiples se font à coût marginal quasiment nul ;

l'hypertexte (une révolution dans la façon de gérer l'information et la connaissance) permet de relier entre eux des milliards de documents et rend possible une navigation personnalisée infinie sur ce que l'on appelle "toile" (Web); les infrastructures de transport à haut débit (autoroutes de l'information) et les immenses capacités de stockage aujourd'hui offertes, comme la généralisation de l'usage individuel de l'ordinateur contribuent à créer les conditions les plus favorables pour un usage intensif et réellement novateur de ces NTIC.

Les conséquences de tout cela sont multiples.

- C'est notamment la mise en cause des des démarches traditionnelles de centralisation (pour Christian Huitema de l'INRIA, "Internet, c'est mettre l'intelligence à la périphérie des systèmes").

- C'est également un important questionnement sur la nécessité de devoir faire les choses en un endroit donné qui amène à évoquer désormais de façon nouvelle le télétravail comme l'éducation à distance.

- C'est encore un regard nouveau sur la gestion du temps avec la possibilité de travailler, communiquer ou apprendre quand on le veut ou quand on le peut (en mode synchrone ou en mode asynchrone).

Conséquence importante également :

- La communication planétaire, interculturelle, transversale (non nécessairement "descendante") dans laquelle l'individu, roseau pensant, devient acteur citoyen d'une nouvelle société de l'information et de la connaissance. Cette révolution des NTIC ne peut pas laisser indifférent un établissement d'enseignement supérieur comme l'Ecole des ponts.

- Les NTIC vont toucher le coeur même de son activité à savoir l'éducation, l'enseignement, l'apprentissage. Un peu partout dans le monde se multiplient les réalisations de cours électroniques, de modules d'enseignement à distance, de plates-formes éducatives multimédias, véritables viviers de connaissances (" knowledge pools "). On parle désormais d'universités virtuelles dont certaines sont déjà très opérationnelles aux USA (nos amis suisses viennent de sortir un rapport sur la création d'un campus virtuel suisse prévoyant un investissement de 85 millions de francs suisses !).

- Les NTIC touchent aussi les activités administratives et de soutien logistique. Les bibliothèques ou documentations virtuelles sont devenues une réalité incontestable. A l'intérieur des entreprises ou des établissements d'enseignement, on assiste à un développement très rapide des outils ou plates-formes dites de " groupware " ou encore des sites Intranet qui permettent une nouvelle approche du travail collectif, coopératif et de la communication technique interne.

- La messagerie et les forums électroniques changent radicalement les modalités traditionnelles du travail collectif et conduisent désormais à regarder d'un oeil nouveau les possibilités de télétravail ou de travail décentralisé, comme aussi celles de formation continue, permanente à distance pour les personnels de ces institutions (" life long learning "). Personnellement, je considère qu'il y a là une chance unique à saisir pour favoriser de nécessaires adaptations ou mutations et qu'il vaut mieux être "dans le coup", agir de façon volontariste plutôt qu'adopter une irresponsable "politique de l'autruche".


2 - L'enseignement à l'école des ponts s'est considérablement modifié depuis le début du siècle : ouverture sur l'international, introduction de l'alternance etc..

L'arrivée des NTIC semble être le prochain challenge de l'école, est-elle prête à franchir lepas ?

La formation des ingénieurs a profondément changé en 25 ans. On a vu, pendant cette période (aux Ponts comme dans des établissements semblables) un développement intéressant de nouvelles pédagogies ; on a intensifié les échanges internationaux (européens notamment) et renforcé la coopération avec le monde de l'entreprise (les stages de longue durée en constituant un témoignage fort) ; la recherche est devenue une composante de l'acte de formation.

- Aujourd'hui - et je pense pouvoir dire cela avec un certain recul - , on assiste, au plan international, à une remise en cause assez profonde des processus traditionnel de formation, sous la double pression des NTIC (société de l'information et de la connaissance) et de la
" globalisation " (ou internationalisation généralisée des activités humaines, économiques, industrielles).

Nos Ecoles françaises d'ingénieurs sont manifestement à la traîne, protégées qu'elles sont encore par des modalités de recrutement, d'organisation et de fonctionnement très hexagonales, mais de plus en plus remises en cause par le mouvement vers la globalisation.

Cela a amené du reste notre Directeur, Jacques Lagardère, à proposer l'organisation, par le GEI Paris (Grandes Ecoles d'Ingénieurs de Paris), de la Conférence SEFI 2000 sur le thème de la formation des ingénieurs dans ce nouveau contexte international et global.

Les NTIC bien entendu sont au coeur de cette mutation.

Elles conduisent à raisonner désormais en termes de compétition ouverte sur un marché désormais planétaire de la formation et de la connaissance. Les établissements sont forcés aujourd'hui d'envisager l'accès électronique à leurs cours, soit pour satisfaire la légitime demande de leurs propres étudiants, soit pour conquérir de nouveaux " clients ", soit tout simplement aussi pour continuer à exister en tant qu'outils de production et de diffusion de savoir (visibilité sur la " toile ").

On voit se développer actuellement d'importantes plates-formes de diffusion de connaissances (ARIADNE, EUROPACE,) et de nouvelles universités virtuelles qui délivrent des cours à distance, de façon très personnalisée, avec l'objectif de toucher d'importants bassins de clientèle. L'Open University (enseignement personnalisé à distance) en Grande Bretagne est devenue une des plus grandes universités de rang mondial, reconnue par différents dispositifs d'accréditation nationaux et internationaux.

- Un autre aspect de cette révolution des NTIC, c'est la mise en cause aujourd'hui systématique des barrières qui existent encore entre formation initiale et formation continue : on s'intéresse désormais au développement permanent (tout au long de la vie) des connaissances, des qualifications et des compétences, la carrière ne pouvant plus désormais se fonder sur la base de la seule obtention d'un diplôme à l'âge de 20 ou 25 ans. d'un diplôme à l'âge de 20 ou 25 ans. Des expériences très intéressantes sont développées sur ce terrain aujourd'hui dans les pays nordiques (Finlande par exemple).

- Qu'est-ce que tout cela implique pour un établissement d'enseignement comme l'Ecole des ponts ? Est-elle prête à relever le défi. Cherchant à répondre à ces questions, on s'aperçoit très vite qu'un premier blocage réside dans le manque d'information sur ce qui est en train de se passer un peu partout dans le monde et donc dans une moindre prédisposition à décider de franchir le pas.

- Cela nous a conduit à proposer la tenue, le 10 décembre 1998, d'une journée-rencontre du GEI Paris autour de toute cette thématique. Cela nous a conduit aussi à travailler de façon plus étroite au sein du Polytechnicum de Marne-la-vallée avec les collègues des autres écoles. La Direction de l'Ecole considère désormais le développement des NTIC comme un de ses axes stratégiques.

- Un autre problème est de nature économique et amène à s'interroger sur la capacité de petites structures à jouer désormais dans la cour des grands.

Il faut pouvoir investir en amont de l'acte d'enseignement : en effet, créer, diffuser et exploiter des cours électroniques est un véritable investissement. Il faut mettre en place des équipes de conception multidisciplinaires (ce que l'on voit se développer en Suisse, aux USA, en Australie).

Cela pose inévitablement la question des modalités de rémunération des formateurs (non plus seulement au temps passé devant des étudiants mais pour une oeuvre de création de nature plus capitalistique).

- Cela pose aussi la question des partenariats à développer, des consortiums dans lesquels s'intégrer. Il faut encore penser aux modalités d'incitation des formateurs, enseignants, chercheurs à oeuvrer désormais sur ce terrain.

Et bien entendu est-il nécessaire de disposer d'infrastructures adaptées et performantes, notamment en matière de qualité et de puissance de réseau,comme aussi en termes de taux ou ratios d'équipement des individus (enseignants, chercheurs, étudiants, personnels administratifs).


3 - Comment peut-on valider un diplôme qui sanctionne un enseignement à distance ? Pouvez-vous donner des exemples qui ont déjà mis en place ce type cursus opérationnels ?

Les grandes institutions d'enseignement à distance (Open University,CNED,) ont résolu ce problème depuis longtemps déjà et délivrent des dizaines de milliers de diplômes reconnus tant par les milieux académiques que professionnels. Les nouvelles universités virtuelles (ou plus simplement les établissements mettant en place des cours électroniques) développent de même, systématiquement, des instruments et dispositifs permettant d'assurer évaluation et validation des progressions et des acquis (des batteries de tests aux examens virtuels en passant par toute une gamme d'outils d'évaluation sophistiqués, fiables et sécurisés).

- Il est important de savoir que de nombreux travaux ont été faits sur ce thème depuis longtemps; les cycles de conférences internationales CAEE - Computer Aided Engineering Education - comme aussi les conférences de la SEFI - Société Européenne pour la Formation des Ingénieurs - témoignent aisément d'une telle préoccupation majeure des éducateurs, formateurs et pédagogues engagés sur la voie des NTIC.

- Il est du reste intéressant de souligner le fait que les NTIC ne sont pas seulement utilisées comme outils de diffusion de supports d'enseignement - le livre électronique, l'encyclopédie multimédia - mais sont encore plus intéressantes par leurs apports dans le développement de pédagogies plus personnalisées et interactives (comme par exemple, le tutorat électronique) et surtout dans la mise en place de stratégies et de pratiques plus efficaces d'évaluation.

- Sur ce dernier terrain, les spécialistes font la distinction entre évaluation formative et évaluation sommative, la première se focalisant sur la qualité des progressions des étudiants tout au long de leur processus d'étude ou d'apprentissage (évaluation continue des progrès, pour simplifier), la seconde permettant de fixer, valider et reconnaître à un moment donné (fin de cycles notamment) les acquis en connaissances, qualifications et même compétences.

Pour ces deux modalités d'évaluation, les NTIC sont réellement d'une utilité certaine comme le démontre le dispositif pédagogique ARIADNE conçu par l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, avec des succès probants tant en formation initiale que continue.

Il faut par ailleurs éviter d'opposer NTIC et démarches traditionnelles de formation et d'évaluation. Personne ne dit que les NTIC doivent et vont remplacer ces dernières ou conduire à licencier les enseignants.

Tous les experts et praticiens des NTIC recommandent au contraire la formule d'une complémentarité judicieuse entre recours aux NTIC et interventions humaines d'enseignants, pédagogues, tuteurs. Cela est vrai très précisément pour la question de l'évaluation et de la validation des progrès et des acquis.

- Enfin, il me semble utile de dire ici que tous les dispositifs nationaux ou internationaux d'accréditation des établissements et programmes de formation d'ingénieurs (Commission des Titres d'Ingénieurs en France, ABET aux USA, etc.) d'une part, reconnaissent sans la moindre

hésitation la qualité des diplômes délivrés par les institutions d'enseignement à distance, mais sont à même , d'autre part, de reconsidérer leurs critères pour tenir compte du caractère incontournable du développement des NTIC dans l'enseignement.


4 - Cet enseignement d'un nouveau type limite les relations humaines entre les individus. Ne risque t-on pas de rentrer dans un monde un peu trop virtuel un peu "froid" qui va modifier les rapports entre élèves et enseignants ?

Oui, les NTIC vont modifier les rapports entre enseignants et enseignés, entre formateurs et apprenants, mais pas nécessairement dans le sens d'une perte d'humanité dans l'acte de transfert de savoir et de savoir faire.

A nouveau évitons les schématisations abusives.

- D'abord ce qui apparaît de façon claire, limpide, un peu partout où se développe l'usage intensif des NTIC, c'est que l'approche traditionnelle centrée très fortement sur l'enseignement (" teaching ") s'estompe au profit de démarches plus nettement orientées sur l'apprenant et sa liberté d'apprentissage (" learning "). Cela conduit à parler de formation personnalisée, de formation ouverte, adaptée et flexible.

Dans ce contexte, l'étudiant-apprenant accède par lui-même à des sources ou ressources qui lui sont recommandées ou qu'il trouve par lui-même (comme quand il fréquente une bibliothèque). Il construit ses propres progressions en connaissance et qualification (on parle fortement aujourd'hui de pédagogies dites " constructivistes ")

- Le rôle du formateur devient essentiel, non pas tant dans la fourniture d'informations et de briques de savoir (l'enseignement traditionnel en salle de cours) mais bien plutôt dans l'accompagnement de l'apprenant dans ses progressions et ses consolidations ou structurations de connaissances.

- Tous les experts sont unanimes aujourd'hui pour reconnaître la profonde mutation du rôle de l'enseignant dans ce contexte et dans le même temps pour insister sur l'indispensable contribution du formateur-tuteur ce qui paradoxalement est un apport évident de l'usage des NTIC.

- ll faut enfin souligner le fait que les NTIC changent aussi profondément les rapports au sein des groupes d'étudiants ou communautés d'apprenants.

Les " collecticiels d'apprentissage " mis en place avec succès par l'Université du Québec témoignent d'approches nouvelles de co-formation. De même les expériences originales en formation continue développées en Suède ou en Finlande sur la base de " groupes virtuels d'apprentissage " méritent réflexion. Le tutorat électronique, l'usage intensif du courrier et des forums électroniques en formation, les communautés apprenantes virtuelles à géométries variables deviennent des réalités quotidiennes dans de nombreux lieux de formation, réalités pour lesquelles on dispose aujourd'hui d'évaluations très intéressantes.

- Sans doute serait-il bon de rappeler ici que cette question des NTIC en formation n'est pas neuve et que l'Ecole des ponts a déjà connu ce débat entre 1818 et 1825 lorsque, suite à l'acquisition délibérée d'une presse à lithographier, elle a développé d'étonnantes innovations pédagogiques de co-formation, continue et à distance (dont on garde des traces dans nos fonds documentaires anciens).


5 - Le 10 Décembre prochain il y a une journée organisée par le GEI Paris consacrée à l'usage d'Internet. Qu'attendez-vous de cette manifestation ?

On ne peut pas rester indéfiniment l'arme au pied, sous le seul prétexte que nos écoles sont des institutions différentes des autres et qu'elles ne seront jamais touchées par l'émergence de la nouvelle société de l'information et la mondialisation. Plusieurs responsables des neuf établissements constituant le GEI Paris (Grandes Ecoles d'Ingénieurs de Paris), directeurs ou spécialistes, ont reconnu au contraire l'urgence et la nécessité d'une réflexion et d'une action collectives sur la question de l'introduction et du développement des NTIC dans nos écoles. Une première rencontre, il y a deux ans environ, avait connu un très fort succès.

Une nouvelle manifestation, le 10 décembre 1998, a été décidée de façon à pouvoir faire le point et surtout essayer d'esquisser une stratégie commune sur ce terrain. Actuellement aucune de nos écoles n'est en mesure de répondre aux consultations lancées par l'Union Européenne, l'UNESCO ou l'AUPELF en matière de création et de développement d'universités virtuelles (avec, pourtant, des millions d'ECU ou de dolars à la clé).

Aucune de nos écoles n'est en mesure de participer activement aux grands consortiums nationaux ou internationaux qui se multiplient aujourd'hui.

Le but de la journée de décembre est donc de parvenir à une forte mobilisation et implication des diverses directions et de l'ensemble des collègues enseignants et chercheurs.

La rencontre met l'accent sur trois points essentiels.

- Il s'agit en premier lieu de débattre des perspectives de recours aux NTIC dans l'enseignement et la formation (tant initiale que continue) comme on a pu les développer plus haut.

- Un deuxième débat se focalise sur la question de la diffusion des connaissances (bibliothèques virtuelles, journaux et revues électroniques, diffusion en ligne ou sur cédérom des thèses et mémoires ,). N'oublions pas que les écoles comme tous les établissements d'enseignement supérieur ont une mission ou responsabilité forte en matière de production et de diffusion de connaissances.

- Enfin paraît-il indispensable d'aborder la question de l'usage des NTIC pour l'amélioration du fonctionnement et de la communication internes des écoles (outils mis en commun, messagerie électronique, Intranet) comme aussi de diverses modalités administratives (inscription à distance des étudiants, fourniture d'informations utiles,) ou pourquoi pas pour innover en matière de télétravail.

L'Ecole des ponts est fortement impliquée dans l'organisation de cette journée du GEI Paris par des témoignages concrets de réalisations (cours d'hydraulique urbaine de Bruno Tassin par exemple) et par la préparation et l'organisation active des débats avec des contributions de
Jacques Lagardère, d'Annie Bloch, et de moi-même. C'est dire combien cette journée peut être un catalyseur de nouveaux développements au sein de l'école, développements qui devraient être programmés en 1999 dans le cadre d'une stratégie définie collectivement.

Jean Michel oeuvre à l'Ecole depuis 1976 ; d'abord comme Directeur adjoint de l'Enseignement puis Directeur du Centre de Documentation et aujourd'hui comme conseiller et consultant.

Jean Michel est aussi conseiller du Président du GEI Paris (Grandes écoles d'ingénieurs de Paris)., président de la commission information et communication de la Fédération Mondiale des organisations d'ingénieurs (FMOI),

.Il est également éditeur de l'European Journal of Engineering Education (EJEE), journal officiel de la SEFI (Société européenne pour la formation des ingénieurs).

. Depuis juillet 1998, Jean Michel est président de l'AFAV (Association française pour l'analyse de la valeur).

. Il a été, au cours des dernières années, président de l'ADBS (Association des professionnels de l'information et de la documentation).