in Bulletin ArchéoJuraSites N°15 (mars
2021), pp. 33-39
Une autorisation de fouiller avait enfin été accordée en 1970 par
le ministre des Affaires culturelles, Edmond Michelet, sous la
condition de faire « contrôler » les travaux jurassiens d’André
Berthier par une « commission scientifique » qui s’est avérée très
peu rigoureuse tant dans son fonctionnement que dans ses
conclusions [04775]1. En 1971, André Berthier et son partenaire
archéologue Bernard Edeine bénéficient, à nouveau mais non sans
quelques irritantes péripéties, d’une nouvelle autorisation
ministérielle. Cela suscite la désapprobation du patron de
l’archéologie comtoise, Lucien Lerat, et la démission de celui-ci
de son poste de directeur de la circonscription archéologique de
Franche-Comté. Une première partie de l’article évoque les
péripéties et autres à-côtés de la « campagne 1971 ». Cela
n’empêche pas les investigations de terrain de, fina- lement, être
menées à bien. Plusieurs vestiges anthropiques originaux sont mis
au jour et étudiés à Chaux-des-Crotenay et à Crans. En fin
d’année, plusieurs trous énigmatiques en cône, possibles lilia
romains, sont découverts à la Grange d’Aufferin lors de la
réalisation d’une tranchée d’assainissement. La seconde partie de
l’article reprend les découvertes de terrain de cette « campagne
1971 ».